Sociologue de formation, Julien Debonneville est titulaire d'une thèse de doctorat en études genre soutenue en 2016 à l'Université de Genève où il poursuit actuellement ses recherches postdoctorales. Il a également été chercheur invité (visiting scholar) au Department of Ethnic studies de l’Université de Berkeley, et au Department of Women and Development Studies de l’University of the Philippines – Diliman. Ses recherches s'inscrivent à la croisée des gender studies, critical race studies, mais également des études sur la mobilité et les migrations. Dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée « Les écoles de la servitude aux Philippines : des carrières migratoires de travailleuses domestiques aux processus d’altérisation. Pour une approche socio-anthropologique des études postcoloniales », il a étudié la transnationalisation des processus d’altérisation dans les migrations des travailleuses domestiques philippines. Actuellement, il conduit une recherche sur la construction des masculinités, des blanchités et de la diversité dans le cadre de la mobilité des élites transnationales.